Sabrina Love nominée aux Trace Awards and Festival 2025
La chanteuse est la seule représentante du continent pour cette cérémonie de récompenses. Elle est nominée dans la catégorie « révélation de l’année ».
Les Trace Awards 2025 ont fait honneur à la très jeune artiste Sabrina Love en la nominant dans la catégorie « révélation de l’année ». Il faut noter que Sabrina est en activité depuis 2020 et elle a déjà plusieurs titres sur le marché. Elle va cartonner surtout en 2023 qui aura été une année très prolifique dans sa carrière et où elle s’est vraiment fait connaitre sur les plans national et international. En 2024, Sabrina a offert au public les titres Bad Boy (feat Guchi) et Siplicity (feat Prince Nico Mbarga).
En ces quelques années, Sabrina a déjà reçu quelques récompenses pour sa carrière: En 2022 elle a été sacrée au Star News Show d’Orange, au Balafon Music Awards en tant qu’espoir de l’année, et au Public Vision Awards comme Révélation musicale de l’année. En 2023 elle a aussi été nominée au Canal d’Or. Sa relation avec les Trace Awards commence cette année là où elle y est invité.
La cérémonie des Trace Awards et Festival qui rassemblera les plus grands talents du continent africain est prévue le 26 février prochain au Mora 5 star Luxury Resort sur la magnifique île de zanzibar, en Tanzanie.…
Marie Noelle Graobe sacrée Meilleur Mannequin International Féminin 2024
Elle a reçu cette distinction d’une cérémonie d’Awards au Cameroun. Un sacre qui lui permet d’être reconnue aussi dans son pays.
Le dur labeur de Marie Noelle Graobe est de plus en plus reconnu à travers le monde. Son immense travail dans le mannequinat vient de recevoir une belle récompense.
Patrice Wogha: « Tout le monde à droit à l’amour »
Avec tout le buzz qu’il a créé en affichant sa relation avec une pygmée, il est enfin revenu à Douala et a tenu a expliquer ce qui se passe exactement.
Les camerounais ont été interpellés en voyant les images du jeune créateur de contenus, Patrice Wogha, qui circule sur la toile, alors qu’on le voit bras dessus, bras dessous avec une pygmée vivant dans les profondes forêts de l’Est Cameroun. Invité sur le plateau de l’émission Le A1 sur Vision4, il a tenu a donné sa version de l’histoire.
Dans l’extrait partagé sur la page Médiatude, Patrice répond aux questions pressentes des présentateurs. Il est un jeune qui a longtemps travaillé dans la production cinématographique, il a par exemple travaillé avec Blaise Option. Ses différentes prestations lui ont permis d’avoir assez d’argent, et il a acheté 10 hectares de terre cultivable à l’Est Cameroun il y a plusieurs années, a vil prix. Et depuis il produit du plantain, du macabo, ignames, etc. Allant donc visiter ses chants, il est selon lui, tomber amoureux de la jeune dame qu’on peut voir sur les images qui circulent partout sur la toile.
Et pour Patrice, il est vraiment en couple avec elle, il est amoureux et il pense qu’il n’y a pas de règles d’espace ou type de personnes en ce qui concerne l’amour. Dans des images encore plus récentes, le public a constaté qu’il a ramené son amoureuse pygmée dans la ville de Douala pour qu’elle puisse découvrir ce paysage qui lui semble encore inconnu.…
Remix Viviane: Lili Anoma, la jeune artiste approuvée par le public
La seule femme du remix Viviane 100% Camerounais est une jeune pépite qui surprend assez le public par son talent.
Lili Anoma a une jeune carrière. Elle a quelques singles disponibles depuis un an déjà : bad ou encore sugar en feat avec Megadrumz. Elle fait aussi des cover sur des titres africains connus comme Tatoo, People et Rush. Liliane vient d’affirmer sa carrière en participant au remix Viviane aux côtés de Prince Aimé, Maahlox, Magasco et Thérapie. Son intervention apporte un peu de douceur à ce titre et plusieurs internautes avouent aimer sa partition et son talent qui est par la même occasion dévoilé au public.
Lili Anoma est la protégé du producteur Wax Dey, signé donc sous le label Calabash Music, tout comme Prince Aimé maintenant.…
Arthur paye: « waaa papa » envahit la toile
L’expression « waa papa » vient bien de lui! Arthur Paye, jeune comédien camerounais. Il s’est réinventé et son style est entrain de faire le buzz sur la toile.
Les comédies d’Arthur au début c’était pour les stand up, des blagues a tout va, mais cette fois c’est différent. Il a adopté un style qui parle au public camerounais, il a su se créer un personnage particulier et ça marche. Le free boy aux cheveux ébouriffés, culotte, blaser en cuir se fait de plus en plus remarquer. Un vrai dur à cuir comme on en voit chaque jour dans nos cités, mais un gars peace aussi, toujours dans deux trois atalaku bien placé.
En dehors de son style vestimentaire et de son charisme dont lui seul à le secret, Arthur c’est une machine a punchline. Il aligne des phrases les plus inventives jamais entendues. Et c’est au plaisir des internautes qui se déversent par milliers sur ses réseaux sociaux pour liker et commenter le nouveau phénomène.
Il forme avec ses deux acolytes un trio déchanté: Arthur, Arrache clou et Simon Touwe font des courtes vidéos qui régalent la toile.
Il faut pourtant dire que c’est depuis 2015 qu’il fait ses première apparitions sur le petit écran. Formé par Alain Bomo Bomo en jeu d’acteur, il s’intéresse fortement au cinéma, mais la comédie l’arrache rapidement. Il commence a faire des scènes intéressantes comme le Camer Comedy Club, Mboa comedy, le bimouléee comedy club, Canal standup club et même l’Africa standup festival. Sa notoriété grandit. Il lance lui-même son propre spectacle live, la soirée arthuficcielle.
Arthur Paye aujourd’hui brille plus que jamais, il le fallait bien n’est ce pas ? Waaa!!…
Krys M: ce moment où elle a failli abandonner la musique
Krys M qui a commencé sa carrière il y a bien longtemps au sein du groupe « Mo’Girl », a bien voulu laisser tout tomber à un moment donné. Alors que rien ne lui souriait plus, qu’elle ne voyait plus d’espoir dans ce milieu, elle a tenu au bout d »un fil et aujourd’hui elle s’est hissé bien haut. Beau témoignage de persévérance que raconte le marketing strategist Charly Despote dans ce texte:




Nécrologie: Ai-jo Mamadou casse son micro
C’est au CHU de Yaoundé où il était interné depuis peu, que le Lion blanc a poussé son dernier soupir ce vendredi 20 septembre 2024.
De son vrai nom Meva’a Martin Magloire, le chanteur de Bikutsi Ai-jo Mamadou s’est finalement éteint après 03 ans de maladie. Il se relevait plusieurs fois et allait à des prestations, mais cette fois c’était la dernière. Lui qui a imprimé sa marque dans l’univers de la musique camerounaise. L’artiste avait un penchant pour la boxe, avant de se lancer dans la musique. Il a fait ses classes, auprès des Zombies de la capitale. Il sort son 1er album « Amour à 100% ». Nous sommes en 1994.
Mami Ton: son palmarès de 18 ans d’une brillante carrière d’actrice
Décédée à 54 ans de suite d’un AVC, l’actrice aura eu une belle carrière dans le domaine du cinéma au Cameroun.
Lucky+2: un artiste au projet de carrière bien tracé
Depuis le début de sa carrière en 2011, Lucky+2 n’a pas changé sa ligne éditoriale. Fidèle à ses principes, sa discographie révèle aujourd’hui à quel point il est resté droit dans ses bottes.

Source: Zone2Hits…
Brenda Biya veut faire dépénaliser l’homosexualité au Cameroun
La fille du président de la République a répondu à une interview du journal français Le Parisien. Elle déclare que ses contenus sur les réseaux sociaux, où elle a fait son « coming-out », visent a dépénaliser l’homosexualité au Cameroun. Malgré les critiques et les craintes qu’elle a pour sa vie, elle espère que sa haute position peut faire changer les choses…
BRENDA BIYA triture ses doigts. L’idée de s’exprimer la rend « anxieuse ». Dimanche 30 juin, la jeune femme de 27 ans a posté sur son compte Instagram (@kingnastyy) une photo d’elle en train d’embrasser sa copine, Layyons, mannequin brésilien de 25 ans. La légende en anglais entérine le coming out : « PS : Je suis folle de toi et je veux que le monde le sache. » Or, Brenda est la fille du président camerounais Paul Biya, 91 ans, le plus vieux dirigeant élu en exercice au monde. Dans le pays qu’il dirige depuis 1982, comme dans vingt-six autres nations d’Afrique, l’homosexualité est illégale, passible de cinq ans de prison. Une vingtaine de per- sonnes sont actuellement incarcérées au Cameroun pour avoir eu des relations avec une personne du même sexe. Brenda Biya est consciente du « message fort » que représente sa prise de parole. Elle a accepté de se confier, chez elle à Genève (Suisse), sur les rives cossues du lac Léman.
Comment allez-vous depuis votre publication sur Instagram ?
BRENDA BIYA. Je me sens mieux. Je suis soulagée. J’ai reçu beaucoup de soutien de la part d’organisations camerounaises et occidentales. Des gens m’ont souhaité du courage. Mais j’ai aussi reçu des réactions négatives, homophobes. Il y en a eu de très violentes, que je suis encore en train de digérer. Je me dis que ça va passer, comme tout.
Pourquoi acceptez-vous de parler aujourd’hui ?
C’était important d’expliquer pourquoi j’ai publié cette photo. Certains disent que j’ai fait ça pour le buzz mais c’est bien plus que ça. Il y a plein de gens dans la même situation que moi, qui souffrent à cause de ce qu’ils sont. Si je peux leur donner de l’espoir, les aider à se sentir moins seuls, si je peux envoyer de l’amour, j’en suis ravie. Parler, c’est l’opportunité d’envoyer un message encore plus fort.
Vous êtes la fille du président du Cameroun. Qu’est-ce que cela implique ? C’est beaucoup de pression. Parce que les gens ont beaucoup d’attente envers vous. J’ai toujours pensé que je n’étais pas vraiment faite pour ce rôle. Je le vois un peu comme une cage dorée. Je suis un peu le mouton noir de ma famille Quand j’ai quitté le Cameroun au collège pour la Suisse, ça m’a un peu libérée.
Vous avez grandi dans un pays où l’homosexualité est illégale. Comment avez-vous appréhendé votre sexualité ?
J’ai eu mon premier crush pour une fille quand j’avais 16 ans mais j’ai eu du mal à l’accepter. J’étais dans le déni. Je connais les traditions de mon pays, et pour moi c’était inenvisageable. À l’époque, j’étais persuadée que même si un jour j’arrivais à avoir une relation avec une femme, cela resterait quelque chose de privé. J’ai cru que j’allais devoir le cacher toute ma vie à ma famille et au monde. Je n’avais pas l’impression d’être complètement moi. Puis j’ai eu ma première relation avec une femme en première année d’université et j’ai commencé à m’affirmer un peu plus. Je l’ai dit à mes amis camerounais. Ça les a étonnés mais ils m’ont acceptée telle que j’étais. Ça a été un soulagement pour moi.
Pourquoi avez-vous officialisé votre relation sur les réseaux sociaux ?
Je n’en ai parlé à personne, pas même à ma copine. J’ai surpris tout le monde. Ça fait huit mois qu’on est ensemble. Je l’ai déjà amenée trois fois au Cameroun mais sans jamais vraiment dire qui elle était pour moi. J’avais aussi posté des photos avec elle sur mes réseaux et il y avait des spéculations. Mais ce n’était pas clair. Je pensais l’annoncer depuis un moment. Maintenant, je me sens libre.
Quelle a été la réaction de votre famille ?
Ils n’étaient pas au courant. Mon frère m’a appelée le premier. Il était en colère, surtout à cause de la manière dont je l’avais fait, parce que je l’avais annoncé sur les réseaux avant de lui en parler. Je le comprends, mais je lui ai expliqué que si j’étais venue vers eux, ils auraient ignoré la conversation, tourné autour du pot.
Et votre père ?
Ensuite, ce sont mes parents qui m’ont appelée. Ils voulaient que je supprime la publication. Mais pour moi, c’était comme faire un pas en arrière et j’avais déjà sauté le pas. Ce n’était pas qu’un post : cela signifiait s’accepter soi-même. Depuis, c’est silence radio.
Aimeriez-vous que la loi qui punit les homosexuels au Cameroun change ? Cette loi existait avant que mon père soit au pouvoir. Je la trouve injuste et j’ai l’espoir que mon histoire la fasse changer. Les mentalités sont en train d’évoluer au Cameroun, notamment chez la jeune génération. Cela prendra certainement du temps mais je pense que les choses peuvent bouger. C’est peut-être trop tôt pour qu’elle disparaisse complètement mais elle pourrait être moins stricte. On pourrait d’abord supprimer la peine de prison.
Comment envisagez-vous l’avenir ?
C’est encore très flou. Je peux perdre beaucoup : froisser les liens avec ma famille, ne plus avoir le droit d’aller dans mon pays, être mise en prison… Mon souhait le plus cher serait d’avoir une conversation directe et ouverte avec mes parents où on mettrait tout à plat. J’ai l’espoir que ça arrive mais d’abord, je les laisse digérer. Moi aussi d’ailleurs, je suis toujours en train de digérer ma propre situation…
Source: Le Parisien…