Côte d’Ivoire: l’attiéké inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO

Depuis le 4 décembre 2024, l’attiéké, spécialité culinaire ivoirienne, est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

La belle famille aussi monte en grade au niveau culturel. Le mythique plat nommé attiéké fait partie du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Cette annonce a été faite lors de la 19e session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui s’est tenue à Asunción, au Paraguay. C’est cette session qui a permis l’inscription du Ngondo dans ce même patrimoine.
Cette reconnaissance internationale valorise non seulement un élément central de l’identité culturelle des peuples des lagunes de la Côte d’Ivoire, mais aussi un savoir-faire culinaire artisanal transmis de génération en génération, notamment par les femmes.
Pour rappel, l’attiéké est un mets traditionnel de la gastronomie ivoirienne obtenu par cuisson à la vapeur de semoule de pulpe de manioc fermentée. Il peut être dégusté avec du poisson, du poulet ou du Garba.
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Culture: le Ngondo inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO

Le Cameroun monte encore dans la protection de son patrimoine culturel immatériel. Une nouvelle inscription vient d’être faite à l’UNESCO.

Le culte des oracles de l’eau et traditions culturelles associées chez les SAWA fait dès à présent partie du patrimoniale de l’organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, UNESCO. La décision a été prise lors de la 19ème session ordinaire de l’Assemblée Générale de l’UNESCO, ce 04 décembre 2024 au Paraguay. Une décision qui suit juste après l’inscription du festival Nguon du peuple Bamoun, au patrimoine immatériel en décembre 2023.

C’est via la page de l’organisation onusienne que l’information est diffusée depuis ce 04 décembre 2024. « Nouvelle inscription sur la liste du Patrimoine immatériel: le Ngondo, culte des oracles de l’eau et traditions culturelles associées chez les Sawa. Félicitations!« . Une joie pour le peuple Sawa qui vient justement de cloturer sa session de l’année 2024, et aussi pour le peuple camerounais qui vit chaque année, le mois de novembre sous le signe de ce festival culturel et ses activités.

Le Ngondo est un rite traditionnel majeur du peuple Sawa, qui regroupe les peuples côtiers du Cameroun, notamment les Douala, Bakoko et autres communautés riveraines du littoral. C’est une célébration culturelle et spirituelle qui se déroule généralement chaque année sur les rives du fleuve Wouri. Le Ngondo est un hommage rendu aux ancêtres et aux esprits de l’eau, qui sont considérés comme protecteurs des peuples Sawa.
Comme activités il y’a:
– Cérémonie de plongée rituelle: Un plongeur sacré, désigné par les chefs traditionnels, entre dans le fleuve Wouri pour communiquer avec les esprits des eaux. Lorsqu’il revient à la surface, il transmet les messages et prophéties des ancêtres pour la communauté. Ces messages peuvent concerner la prospérité, les avertissements ou les bénédictions pour l’année à venir.
– Danses et musiques traditionnelles
– Les danses Sawa (asiko, esewe…)
– Courses de pirogues sur le Wouri : Cet événement rassemble des équipes locales et régionales, symbolisant l’esprit d’unité et de rivalité amicale entre les différents clans Sawa.
-Offrandes aux esprits de l’eau: des objets symboliques, parfois des produits agricoles ou des objets artisanaux, sont déposés dans le fleuve pour apaiser les esprits ou demander leur protection.
En gros, c’est une cérémonie qui rappelle aux Sawa leur lien avec la nature et les ancêtres tout en renforçant l’unité des clans et des familles.
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Culture: le Nguon désormais inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO

Le Nguon atteint enfin cet objectif tant attendu. C’est le premier bien Camerounais a étre intégré sur la liste du patrimoine immatériel de l’UNESCO.

Grande joie dans la communauté Bamoun du 237, et pour la culture camerounaise en général. Le Nguon, rituels de gouvernance et expressions associées dans la communauté Bamoun, vient de rejoindre la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. C’est au cours de la dix-huitième session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qui se tient depuis le 04 décembre à Kasane au Botswana que la décision finale a été donnée.

Le Ministre des Arts et de la Culture, le Roi Bamoun et une délégation camerounaise était présente sur les lieux lors des plénières.

« Nouvelle inscription sur la liste du Patrimoine Immatériel: le Nguon, rituels de gouvernance et expressions associées dans la communauté Bamoun, au Cameroun. Félicitations » peut-on lire via la page officielle de l’UNESCO.

C’est donc officiel pour le 237. Cette classification signifie que le Nguon est protégé par l’UNESCO. Les rites, rituels, traditions orales, savoir-faire et autres connaissances de cette culture sont désormais protégés pour être transmis de génération en génération.

Il faut noter que le Nguon est une fête traditionnelle biénnale les années paires, qui existe depuis plus de 500 ans. La célébration se déroule généralement la première quinzaine de décembre. Les festivités durent une semaine mais les cérémonies importantes se déroulent du vendredi après midi au dimanche soir.…

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Parc de Campo Ma’an : une merveille aux berges de l’atlantique

Êtes-vous un fana de la faune ? Visitez le parc national de Campo Ma’an où vous trouverez de rares espèces fauniques, qui font la renommée du Cameroun.

Le Parc national de Campo Ma’an a été créé en 2001 et est situé dans la région du Sud,  à proximité de l’océan atlantique. Le parc occupe 264 064 hectares. Il est dominé par deux principaux types de reliefs : la partie nord couverte par les montagnes et quelques plateaux et la partie sud couverte de collines et de petites vallées. L’altitude d’ensemble est inférieure à 200m. Le parc appartient au domaine de la forêt dense humide guinéo-congolaise sempervirente qui garde sa verdure toute l’année.

Selon l’UNESCO ce parc refuge 1 500 espèces de plantes (114 endémiques), 80 grands et moyens mammifères, 390 invertébrées, 249 espèces de poissons, 112 reptiles, 80 amphibiens, 302 oiseaux.…

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La rumba congolaise inscrite au patrimoine culturel de l’UNESCO

Ce mardi 14 décembre 2021 restera a jamais marqué comme une date importante pour les deux Congo. La Rumba a été inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

Grande explosion de joie pour les artistes congolais. Ils vivent un accomplissement important pour la culture congolaise en ce moment. En effet, l’UNESCO a finalement inscrit la Rumba dans son patrimoine culturel immatériel. La rumba est une véritable identité sur les deux rives du Congo. Et elle ne se limite plus juste à l’aspect musical, mais s’étend aussi sur les habitudes, l’état d’esprit, la danse et le vestimentaire des congolais.

La rumba « est considérée comme une partie essentielle et représentative de l’identité du peuple congolais et de ses populations de la diaspora. Elle permet également la transmission de valeurs sociales et culturelles de la région, mais aussi la promotion d’une cohésion sociale, intergénérationnelle et solidaire », peut-on lire sur le site de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). C’est donc un honneur de voir ce patrimoine conservé pour les générations futures.

Les artistes n’ont pas manqué d’exprimer leur joie à travers les réseaux sociaux. Fabregas le métis noir, but na filet, Aimé Nkanu et bien d’autres se sont estimé chanceux de vivre ce grand moment, de voir leur musique se transformer en héritage. Le Congo peut être fier!…

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